Jeudi
22 juillet 2004
CHAROUSSE
Nous
nous levons de bonne heure. Il fait beau. Curieusement vers six heures, il
tombait quelques gouttes, nous avions craint un moment devoir encore remettre
notre rendez-vous avec Patricia.
Huit
heures, nous sommes à l’Office de Tourisme des Houches. Patricia vient à
notre rencontre. Nous sentons bien qu’elle est particulièrement heureuse de
nous revoir enfin. Elle est venue avec Henri et Kenza.
Nous
suivons sa voiture pour nous rendre au point de départ de la petite randonnée
qu’elle nous propose. Elle veut nous montrer le site appelé Charousse, un
rassemblement de quelques chalets d’alpage d’été dans un lieu idyllique
avec en point de mire le massif du Mont-Blanc.
Henri
part devant pour prendre un peu d’avance. Nous, nous montons tranquillement en
discutant.
Le
site de Charousse est vraiment très beau. C’est un architecte parisien qui
avait acheté tous les chalets et les terrains, en refusant que le chemin qui mène
à ces alpages soit goudronné.
Une
porte de l’un des chalets reste en permanence ouverte pour le randonneur égaré
ou surpris par le mauvais temps qui chercherait un gîte où s’abriter.
Nous
redescendons doucement, Patricia et Henri nous invitent à prendre un café chez
eux. Nous en repartons vers onze heures. Nous devons absolument faire des
courses si nous voulons manger aujourd’hui. Ce matin, nous avons « petit
déjeuné » avec la polenta, celle qui était prévu pour hier soir.
A
propos d’hier soir, nous n’avions pas rêvé lorsque nous avons croisé le
berger allemand : je l’ai aperçu ce matin dans le camping.
Repos
après déjeuner, il fait vraiment très chaud. Isko, pour trouver un peu de fraîcheur,
se cache sous la voiture. Il n’a pas beaucoup de place. « Tu comprends,
maintenant, Isko, tout l’intérêt du Pinzgauer !? ».
Nous
décidons d’aller chercher la fraîcheur au Lac des Gaillands à l’entrée
de Chamonix. Pascale en profite pour appeler Franck. Il a un planning de courses
vraiment chargé, nous ne pourrons pas nous voir. L’important est tout de même
de l’avoir retrouvé. Il nous enverra par la poste les copies de son cahier
ainsi que des photos qu’il a retrouvé. Nous l’invitons à passer chez nous
quand il viendra dans le Nord.
De
retour au camping, nous préparons notre rando pour demain, la dernière. Nous
allons essayer de partir de bonne heure et de faire quelque chose de pas trop
difficile afin de ménager le chien.