Vendredi
16 juillet 2004
STAND
BY
Comme
prévu, aujourd’hui nous ne marcherons pas. La nuit a été difficile pour
moi. Comme tous les soirs maintenant Isko a aboyé à vingt trois heures trente,
il était devant la voiture. A tous les coups, le chien noir est revenu. Nous en
avions parlé avec les propriétaires du camping hier, ils l’avaient vu rôder
dans la journée. Je me lève donc pour rassurer le chien… et ne me rendors
pas. Les coups de soleil sur mes jambes me font horriblement mal, surtout au
niveau des genoux qui touchent le tissu du sac de couchage.
A
trois heures trente, je passe de la crème sur mes jambes… et réveille par la
même occasion Pascale. Un truc pour soulager un peu : les lingettes pour bébés
qui contiennent de la lanoline. Je somnole sans vraiment m’endormir. A six
heures, je me lève et prépare un café. Le temps est magnifique : pas une
seule nébulosité dans la pureté du ciel. Les neiges éternelles brillent sous
le soleil… et déjà les hélicoptères commencent leur ronde ! Je
profite de ces heures matinales pour écrire et laisser dormir Pascale.
Ce matin, nous allons au centre Quecha de
Domancy à une quinzaine de kilomètres afin de faire réparer mon sac à dos,
un porte-bâton s’est déclipsé. Chose extraordinaire, nous rencontrons
David, qui est de notre région. Il répare le sac et nous discutons une bonne
demie-heure notamment pour parler de la région et de Quecha. Il a hâte de
rentrer dans la Nord. De son point de vue, les gens manquent de chaleur en
Haute-Savoie et il aimerait retrouver celle du Nord. Pourtant il n’est ici que
depuis le quinze novembre dernier. On tente de visiter les ateliers de
prototypage… mais confidentialité oblige, ce n’est pas possible.
Après
quelques courses, nous rentrons au camping. Nous installons dans la tente les
lits de camp achetés le matin et étrennons de nouveaux sièges pendant le déjeuner.
Il
fait très chaud. Isko arrive à se glisser sous la voiture pour chercher la fraîcheur.
Nous partons nous poser en forêt près du torrent des Bossons. La température
y est plus agréable.
Des
nuages commencent à s’amonceler sur les cimes. Les prévisions météo
indiquaient des risques d’orages en soirée. Notre rendez-vous avec Patricia
risque d’être compromis.
Pascale
essaie une fois encore de joindre Franck. Sans succès. Elle laisse un message
pour qu’il la rappelle.
Nous
invitons André et Claudette (nos amis vendéens du camping) à venir boire un
thé dans notre tente. Ils arrivent juste au moment où Franck appelle. C’est
bien le guide de Pascale. Il enseignait durant les stages exclusivement
l’escalade. Séance émotion pour Pascale. Je la laisse lui parler et vais
accueillir nos amis. Nous avons rendez-vous avec Franck demain soir.
Patricia
appelle. Nous remettons notre rendez-vous à dimanche, c’est plus prudent étant
donné l’orage qui monte.