Mardi
20 juillet 2004
Turin
Journée
professionnelle aujourd’hui, une négociation commerciale m’appelle à
Turin. Nous partons tous les trois.
Nous
nous levons de bonne heure. Je découvre que le camping commence
à se réveiller dès cinq heures. Beaucoup de voitures démarrent. Des
randonneurs qui partent en course.
J’en
profite pour jumeler l’Aiguillette des Houches. Le temps est couvert mais
permet tout de même l’observation. Sur la crête, en contre-jour, enfin, je
vois mon premier chamois. La distance est grande, on ne voit qu’une silhouette
mais il n’y a aucun doute. La vie existe donc là-haut !
Nous
démarrons et prenons le tunnel sous le Mont-Blanc. Nous avons du mal à
imaginer l’ampleur de l’enfer qu’a dû être le tunnel lors de
l’accident il y a quelques années.
Mais c’est sans aucune appréhension que nous l’empruntons.
Côté
italien, les tunnels se succèdent. Le Val d’Aoste doit être intéressant à
visiter par les petites routes. Nous n’avons pas le temps dans l’immédiat.
Il faudra revenir une autre fois.
Les
environs de Turin font penser aux villes nouvelles de Chine. Vraiment
surprenant. Aussi bien dans l’architecture… que dans l’anarchie générale.
Turin Centre est peut-être intéressant nous ne le saurons pas. Toujours est-il
que la vision d’approche ne nous engage que très peu à faire la visite.
Nous
constatons que les Italiens sont toujours aussi virulents au volant. Et qu’ils
font des feux tricolores un usage assez surprenant. FEU ROUGE : « je
passe sans me poser de question » ; FEU VERT : « je
ralentis, ou je m’arrête, quelqu’un passe sûrement au rouge de l’autre côté ! ».
Pascale
attendra toute la journée sur le parking du siège de ma société avec le chien. Séance
lecture pour elle. Séance repos pour Isko… et caresses en tous genres au
passage.
Nous
repartons vers dix neuf heures. Le retour nous semblera beaucoup plus rapide.
Alors qu’il a fait à peu près beau sur Turin (lourd, 29°C à 19 heures,
avec un ciel voilé), il pleut sur les Alpes italiennes. Côté français aussi,
il a même dû pleuvoir toute la journée. Turin n’a finalement pas été une
journée perdue.
Pour
demain, toujours rien d’établi. Nous avons cependant trois rendez-vous à
honorer : Patricia, Franck et Max Liotier dans les Hautes-Alpes.
